Les miels

 

Fiche de commande en page d'accueil: pivoine hellebore

 

 

La production est vendue dans un rayon d'une vingtaine de km, cela correspond à la volonté de travailler le plus possible en circuits courts. La vente par Internet n'est pas privilégiée mais sur demande il nous arrive de satisfaire une commande. L'utilisation  de pots en verre rend l'envoi par la poste un peu plus délicat. Les prix indiqués ci-dessus et sur la fiche "commande" s'entendent sans transport.

 

Prix du miel et plaidoyer pour l'apiculture

Pour un miel de qualité :

- Je ne vends que le miel que produisent mes abeilles dans mes ruchers et sans transhumance. (je n'ai donc que peu de miels monofloraux et parfois pas de disponibilité sur certains miels).

- Je conditionne moi-même ma production en pots en verre de 500 g et 1 kg, suivant les miels, pour la vente directe. Pour la dégustation et des présentations cadeaux, j'utilise parfois des pots de 250 g.

- Je pratique une apiculture raisonnée avec des abeilles locales réputées plus agressives et moyennement productives mais bien adaptées au biotope. Je ne nourris une colonie que si cela est nécessaire à sa survie.

- Je fais analyser une partie de mes miels pour en contrôler les qualités et l'appellation (miel de sapin...).

- Je produis mes feuilles de cire à partir des opercules que je récolte au moment de l'extraction du miel de mes ruches afin d'éviter l'achat de cires malheureusement trop souvent polluées par les pesticides.

- Le seul traitement que j'utilise est autorisé en bio (traitement pour la limitation de la prolifération du varroa).

Pourquoi ne pas avoir le label "bio" (la question est souvent posée) ?

Tout simplement, je n'en vois pas l'intérêt. Nous payons déjà chaque année, pour le contrôle des balances, pour les codes-barres, le recyclage des pots (car malheureusement, la plupart des revendeurs ne les récupèrent pas)... Rétribuer un organisme de certification indépendant augmenterait encore ces coûts, répercutés sur nos prix, sans amélioration significative de la qualité de nos miels.

Mes pratiques répondent en grande majorité et parfois mieux à celles exigées par le label.

Une exception : le nourissement de certaines colonies en difficultés en automne  se fait à partir de sirop non bio mais acheté en Alsace. Nous ne voyons que peu d'intérêt à utiliser du sirop de canne bio mais ayant fait un long voyage. Quant à la nourriture par le miel... il est évident, que si les ruches manquent de miel, l'apiculteur est dans la même situation. Il faudra donc utiliser un miel d'une autre provenance avec les risques sanitaires associés.

 

Apprenez à connaitre votre apiculteur en lui posant des questions sur ses pratiques. Rien de mieux que la confiance entre le producteur et le consommateur.
Le prix du miel doit être juste
: il doit respecter la qualité du travail de l'apiculteur et de ses abeilles sans léser le consommateur.

Il doit permettre :
- de conserver toute sa noblesse au produit.
- de favoriser les circuits courts de distribution qui favorisent un miel de qualité en excluant les importations lointaines à des prix trop bas.
- de respecter le travail de l'ensemble de la filière apicole qui exerce un vrai métier (l'idée que l'apiculture consiste à mettre une ruche au milieu des fleurs, attendre et récolter, est loin de la réalité) et ainsi maintenir un savoir faire qui nécessite un niveau de revenus cohérent sans lequel est mis en danger la garantie d'un miel de qualité et d'une apiculture respectant les abeilles.

Mes ruches et ma production

Les ruches sont réparties dans des ruchers de Haute-Saône, situés dans des environnements très différents :

Héricourt et Mont Vaudois :  environnement de châtaigniers et de tilleuls à une altitude de 350 mètres. Particularité pour le Mont Vaudois : les colonies sont installées sur une prairie à forte implantation d'origan sauvage.

Etobon :  à 400 mètres d'altitude dans un environnement de bois et de prairies fleuries. Miel de sapin certaines années.

Plancher-Bas : Deux ruchers situés dans le "Parc naturel régional des Ballons des Vosges" pour lequel nous avons obtenu l'appellation "miel de montagne". Environnement de sapins, feuillus et prairies fleuries. Ces ruchers sont situés à distance des grandes surfaces cultivées et donnent certaines années du miel de sapin. 500 à 600 mètres d'altitude.

Champagney : bois et prairies au bord d'une rivière à 400 mètres d'altitude.

Lomont : à 400 mètres d'altitude, environnement forestier et vergers.

Courchaton : environnement de vergers, de tilleuls, d'acacias, de forêt et de prairies fleuries à 400 mètres d'altitude.

 

cliquer sur l'abeille pour me contacter 

Le rucher

Quelques photographies d'abeilles

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